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Exposition : Maintenant, ce temps qui nous échappe.
Du 23 février au 7 mai 2023
Centre culturel Marie-Fitzbach
250, 18e rue Saint-Georges
L’inquiétude est la peur d’un futur qui n’arrivera pas. Nous nous soucions pour un millier de pacotilles. Pourtant, ces craintes n’ajoutent aucun centimètre au fil de nos vies. Nous nous projetons dans l’avenir. Nous ressassons le passé. Nous perdons notre temps dans des choses sans importance. L’existence défile à toute allure sans que nous la voyions réellement.
Et si nous prenions le temps ?
Ces dix-sept œuvres sont autant de réflexions sur le moment présent. Sur ce qui se passe à l’intérieur de nous lorsque nous sommes dans ce moment. Des lâcher-prises, des soupirs, des poèmes… tout cela sur la toile ou le papier.
Centre culturel Marie-Fitzbach
250, 18e rue Saint-Georges
L’inquiétude est la peur d’un futur qui n’arrivera pas. Nous nous soucions pour un millier de pacotilles. Pourtant, ces craintes n’ajoutent aucun centimètre au fil de nos vies. Nous nous projetons dans l’avenir. Nous ressassons le passé. Nous perdons notre temps dans des choses sans importance. L’existence défile à toute allure sans que nous la voyions réellement.
Et si nous prenions le temps ?
Ces dix-sept œuvres sont autant de réflexions sur le moment présent. Sur ce qui se passe à l’intérieur de nous lorsque nous sommes dans ce moment. Des lâcher-prises, des soupirs, des poèmes… tout cela sur la toile ou le papier.
Ici, maintenant 1 et 2
2021 Acrylique, collage et broderie sur toile.
La nature, les gens, les oiseaux, les couleurs… tout cela m’appelle à me concentrer sur le présent. Je cherche à sublimer celui-ci pour sortir de ma tête, sortir de mes inquiétudes. Dans un monde où tout va si vite, j’ai besoin de me recentrer pour ne pas tourner en rond. Pour éviter de tomber dans une spirale qui m’entraînerait vers le bas. Alors je peins des moments pris sur le vif, des paysages autour de chez moi, des oiseaux et des fleurs observées. Alors je brode des petits êtres à répétition en autant de petites prières. Alors je répète des motifs et des couleurs qui sont dans mon esprit. Alors je couds des patchworks, je colle des tissus. Alors je tricote, une maille à l’endroit, une maille à l’envers… Tout cela m’aide à être là. Et l’inquiétude fait alors place à l’art, le doute s’en va pour laisser entrer la beauté.
Cette série d’œuvres est basée sur des photos prises en 2020-2021. Lors d’une randonnée en raquette, j’ai photographié de beaux paysages enneigés derrière ma demeure. Les mésanges sont les oiseaux que je vois le plus souvent, chaque jour ils viennent aux mangeoires sur mon perron.
La nature, les gens, les oiseaux, les couleurs… tout cela m’appelle à me concentrer sur le présent. Je cherche à sublimer celui-ci pour sortir de ma tête, sortir de mes inquiétudes. Dans un monde où tout va si vite, j’ai besoin de me recentrer pour ne pas tourner en rond. Pour éviter de tomber dans une spirale qui m’entraînerait vers le bas. Alors je peins des moments pris sur le vif, des paysages autour de chez moi, des oiseaux et des fleurs observées. Alors je brode des petits êtres à répétition en autant de petites prières. Alors je répète des motifs et des couleurs qui sont dans mon esprit. Alors je couds des patchworks, je colle des tissus. Alors je tricote, une maille à l’endroit, une maille à l’envers… Tout cela m’aide à être là. Et l’inquiétude fait alors place à l’art, le doute s’en va pour laisser entrer la beauté.
Cette série d’œuvres est basée sur des photos prises en 2020-2021. Lors d’une randonnée en raquette, j’ai photographié de beaux paysages enneigés derrière ma demeure. Les mésanges sont les oiseaux que je vois le plus souvent, chaque jour ils viennent aux mangeoires sur mon perron.
Ici, maintenant 3
2023 Acrylique et transfert d'image sur toile.
Mes pieds, je les ai photographiés lors d’une marche sur un vieux chemin de fer autour de Sainte-Rose. Les fleurs, répétées sur un fond de vieilles pages de livres et de lettres, viennent d’une image vieillotte que j’affectionne beaucoup.
La nature, les gens, les oiseaux, les couleurs… tout cela m’appelle à me concentrer sur le présent. Je cherche à sublimer celui-ci pour sortir de ma tête, sortir de mes inquiétudes. Dans un monde où tout va si vite, et surtout après un deux ans de pandémie, j’ai besoin de me recentrer pour ne pas tourner en rond, pour ne pas tomber dans une spirale qui m’entraînerait vers le bas. Alors je peins des moments pris sur le vif, des paysages de mon entourage, des oiseaux et fleurs observées. Alors je brode des petits êtres à répétition en autant de petites méditations et prières. Alors je répète des motifs et des couleurs qui sont dans mon esprit. Alors je couds des patchworks, je colle des tissus. Alors je tricote, une maille à l’endroit, une maille à l’envers… Tout cela m’aide. M’aide à être là. Et l’inquiétude fait alors place à l’art, le doute s’en va pour laisser entrer la beauté.
Mes pieds, je les ai photographiés lors d’une marche sur un vieux chemin de fer autour de Sainte-Rose. Les fleurs, répétées sur un fond de vieilles pages de livres et de lettres, viennent d’une image vieillotte que j’affectionne beaucoup.
La nature, les gens, les oiseaux, les couleurs… tout cela m’appelle à me concentrer sur le présent. Je cherche à sublimer celui-ci pour sortir de ma tête, sortir de mes inquiétudes. Dans un monde où tout va si vite, et surtout après un deux ans de pandémie, j’ai besoin de me recentrer pour ne pas tourner en rond, pour ne pas tomber dans une spirale qui m’entraînerait vers le bas. Alors je peins des moments pris sur le vif, des paysages de mon entourage, des oiseaux et fleurs observées. Alors je brode des petits êtres à répétition en autant de petites méditations et prières. Alors je répète des motifs et des couleurs qui sont dans mon esprit. Alors je couds des patchworks, je colle des tissus. Alors je tricote, une maille à l’endroit, une maille à l’envers… Tout cela m’aide. M’aide à être là. Et l’inquiétude fait alors place à l’art, le doute s’en va pour laisser entrer la beauté.
Ici, maintenant 4
2023 Acrylique et transfert d'image sur toile.
Je suis tombée amoureuse de ce pont lors de mes vacances autour d’un beau lac du Québec. Les fraises que j’aime aller cueillir en été avec les enfants.
« Toi, tu riais dans les hautes herbes. Moi, je trébuchais dans les plants de fraises. Et même si tu me protégeais. J’aimais jouer avec la braise. Je faisais exprès de me perdre, avec l’été qui me trouvait. Le ciel était doux comme du lait. J’aimais ton cœur comme la braise. » Les sœurs Boulay (Les plants de fraises)
La nature, les gens, les oiseaux, les couleurs… tout cela m’appelle à me concentrer sur le présent. Je cherche à sublimer celui-ci pour sortir de ma tête, sortir de mes inquiétudes. Dans un monde où tout va si vite, j’ai besoin de me recentrer pour ne pas tourner en rond. Pour éviter de tomber dans une spirale qui m’entraînerait vers le bas. Alors je peins des moments pris sur le vif, des paysages autour de chez moi, des oiseaux et des fleurs observées. Alors je brode des petits êtres à répétition en autant de petites prières. Alors je répète des motifs et des couleurs qui sont dans mon esprit. Alors je couds des patchworks, je colle des tissus. Alors je tricote, une maille à l’endroit, une maille à l’envers… Tout cela m’aide à être là. Et l’inquiétude fait alors place à l’art, le doute s’en va pour laisser entrer la beauté.
Je suis tombée amoureuse de ce pont lors de mes vacances autour d’un beau lac du Québec. Les fraises que j’aime aller cueillir en été avec les enfants.
« Toi, tu riais dans les hautes herbes. Moi, je trébuchais dans les plants de fraises. Et même si tu me protégeais. J’aimais jouer avec la braise. Je faisais exprès de me perdre, avec l’été qui me trouvait. Le ciel était doux comme du lait. J’aimais ton cœur comme la braise. » Les sœurs Boulay (Les plants de fraises)
La nature, les gens, les oiseaux, les couleurs… tout cela m’appelle à me concentrer sur le présent. Je cherche à sublimer celui-ci pour sortir de ma tête, sortir de mes inquiétudes. Dans un monde où tout va si vite, j’ai besoin de me recentrer pour ne pas tourner en rond. Pour éviter de tomber dans une spirale qui m’entraînerait vers le bas. Alors je peins des moments pris sur le vif, des paysages autour de chez moi, des oiseaux et des fleurs observées. Alors je brode des petits êtres à répétition en autant de petites prières. Alors je répète des motifs et des couleurs qui sont dans mon esprit. Alors je couds des patchworks, je colle des tissus. Alors je tricote, une maille à l’endroit, une maille à l’envers… Tout cela m’aide à être là. Et l’inquiétude fait alors place à l’art, le doute s’en va pour laisser entrer la beauté.
Sérénité
2022, Acrylique, collage et broderie sur toile
Parfois ce qu’il y a à faire de mieux, c’est de s’asseoir et tricoter. Prendre un instant pour relaxer, pour s’occuper et arrêter de penser. Surgit alors un sentiment vénérable de sérénité. « État de calme, de tranquillité. » (Larousse, 2021)
Pour cette toile, j’avais une vision assez précise. Je me suis prise en autoportrait en train de tricoter une tuque. Le geai bleu, je le vois très souvent à mes mangeoires. Le mandala et l’auréole sont pour souligner le côté serein du moment. Le tout dans un ciel nuageux et coloré, comme un rêve. Pour finir, la laine bleue que je tricotais est brodée à l’intérieur de la toile.
« Et au fond qu’est-ce ça change si je rêve endormie ou éveillée? » Les sœurs Boulay
Parfois ce qu’il y a à faire de mieux, c’est de s’asseoir et tricoter. Prendre un instant pour relaxer, pour s’occuper et arrêter de penser. Surgit alors un sentiment vénérable de sérénité. « État de calme, de tranquillité. » (Larousse, 2021)
Pour cette toile, j’avais une vision assez précise. Je me suis prise en autoportrait en train de tricoter une tuque. Le geai bleu, je le vois très souvent à mes mangeoires. Le mandala et l’auréole sont pour souligner le côté serein du moment. Le tout dans un ciel nuageux et coloré, comme un rêve. Pour finir, la laine bleue que je tricotais est brodée à l’intérieur de la toile.
« Et au fond qu’est-ce ça change si je rêve endormie ou éveillée? » Les sœurs Boulay
Dames (Bleue, Fleurie, mauve)
2022, 17 x 21 po, Aquarelle, acrylique et transfert d’image sur papier aquarelle.
On a tous besoin d’un abri, de la pluie et des fleurs.
Je travaille aussi l’aquarelle. Le début de l’année 2022 y a été consacré. Les dames au parapluie sont un sujet que j’utilise depuis mes études en 2007. C’est une publicité dans un vieux National Géographic. Une photo que j’ai photocopiée et scannée. Cette dame, je l’ai brodée, peinte, transférée à de nombreuses reprises.
On a tous besoin d’un abri, de la pluie et des fleurs.
Je travaille aussi l’aquarelle. Le début de l’année 2022 y a été consacré. Les dames au parapluie sont un sujet que j’utilise depuis mes études en 2007. C’est une publicité dans un vieux National Géographic. Une photo que j’ai photocopiée et scannée. Cette dame, je l’ai brodée, peinte, transférée à de nombreuses reprises.
Dentelle de fleurs
2022, 20 x 20 po, Techniques mixtes sur toile.
Inspirées de la chanson Elle écoute pousser les fleurs de Francis Cabrel
Elle écoute pousser les fleurs
Au milieu du bruit des moteurs
Avec de l'eau de pluie et du parfum d'encens
Elle voyage de temps en temps
Elle n'a jamais rien entendu
Des chiens qui aboient dans la rue
Elle fait du pain doré tous les jours à quatre heures
Elle mène sa vie en couleur
Elle collectionne
Les odeurs de l'automne et les brindilles de bois mort
Quand l'hiver arrive
Elle ferme ses livres et puis
doucement, elle s’endort
Pour ces deux toiles, je n’avais pas du tout de plans. Elles se sont construites à travers les images transférées, le papier collé et les couleurs appliquées.
Inspirées de la chanson Elle écoute pousser les fleurs de Francis Cabrel
Elle écoute pousser les fleurs
Au milieu du bruit des moteurs
Avec de l'eau de pluie et du parfum d'encens
Elle voyage de temps en temps
Elle n'a jamais rien entendu
Des chiens qui aboient dans la rue
Elle fait du pain doré tous les jours à quatre heures
Elle mène sa vie en couleur
Elle collectionne
Les odeurs de l'automne et les brindilles de bois mort
Quand l'hiver arrive
Elle ferme ses livres et puis
doucement, elle s’endort
Pour ces deux toiles, je n’avais pas du tout de plans. Elles se sont construites à travers les images transférées, le papier collé et les couleurs appliquées.
Abeilles
2022, 20 x 20 po, Techniques mixtes sur toile.
Inspirées de la chanson Elle écoute pousser les fleurs de Francis Cabrel
Elle écoute pousser les fleurs
Au milieu du bruit des moteurs
Avec de l'eau de pluie et du parfum d'encens
Elle voyage de temps en temps
Elle n'a jamais rien entendu
Des chiens qui aboient dans la rue
Elle fait du pain doré tous les jours à quatre heures
Elle mène sa vie en couleur
Elle collectionne
Les odeurs de l'automne et les brindilles de bois mort
Quand l'hiver arrive
Elle ferme ses livres et puis
doucement, elle s’endort
Pour ces deux toiles, je n’avais pas du tout de plans. Elles se sont construites à travers les images transférées, le papier collé et les couleurs appliquées.
Inspirées de la chanson Elle écoute pousser les fleurs de Francis Cabrel
Elle écoute pousser les fleurs
Au milieu du bruit des moteurs
Avec de l'eau de pluie et du parfum d'encens
Elle voyage de temps en temps
Elle n'a jamais rien entendu
Des chiens qui aboient dans la rue
Elle fait du pain doré tous les jours à quatre heures
Elle mène sa vie en couleur
Elle collectionne
Les odeurs de l'automne et les brindilles de bois mort
Quand l'hiver arrive
Elle ferme ses livres et puis
doucement, elle s’endort
Pour ces deux toiles, je n’avais pas du tout de plans. Elles se sont construites à travers les images transférées, le papier collé et les couleurs appliquées.
Le temps qui passe et Le temps, après
2023, 15 x 30 po, Techniques mixtes sur toile.
Les traces que laissent le temps, la vie et la mort sur chacun de nous. Inspirée de la chanson La vie qui suit la vie, de Fred Pellerin.
Après
Juste après la toute fin
Dans le moment où s’ouvre l’immense
Le bout de fil que je tiens dans ma main
C’est là que ton histoire commence
Les souvenirs
Ces oiseaux qu’on a nourris de détails
Mille petits riens semés au vent d’avant
Sont des images qui aujourd’hui s’éveillent
Qui viennent dérouler un peu de ton temps
(…)
La place vide
Cette chaise qui est restée, que je côtoie
Une chaise libre, silencieuse, immobile
Elle est si vide qu’elle est pleine de toi
Et tous les jours
Dans les détours, je rencontre ton absence
Elle porte encore tes habits, tes contours
Elle va et promène ton ombre en silence
(…)
Je suis partie d’un collage de papier, lettres et pages de vieux livre. Puis j’ai transféré des images à l’aide de l’huile de thé des bois. J’avais plus ou moins l’idée de la construction… et les toiles sont restées un bon trois mois à me regarder en silence.
Les chardonnerets élégants sont des oiseaux que je n’ai pas eu la chance d’observer, mais qui sont justement assez élégants. Les fleurs, les montres de poche, la clé, la chaise, ce sont encore des symboles puissants. Au finale, la chanson de Pellerin m’a guidée. Une chanson sur le deuil et le souvenir que la personne qui disparaît laisse derrière elle.
Les traces que laissent le temps, la vie et la mort sur chacun de nous. Inspirée de la chanson La vie qui suit la vie, de Fred Pellerin.
Après
Juste après la toute fin
Dans le moment où s’ouvre l’immense
Le bout de fil que je tiens dans ma main
C’est là que ton histoire commence
Les souvenirs
Ces oiseaux qu’on a nourris de détails
Mille petits riens semés au vent d’avant
Sont des images qui aujourd’hui s’éveillent
Qui viennent dérouler un peu de ton temps
(…)
La place vide
Cette chaise qui est restée, que je côtoie
Une chaise libre, silencieuse, immobile
Elle est si vide qu’elle est pleine de toi
Et tous les jours
Dans les détours, je rencontre ton absence
Elle porte encore tes habits, tes contours
Elle va et promène ton ombre en silence
(…)
Je suis partie d’un collage de papier, lettres et pages de vieux livre. Puis j’ai transféré des images à l’aide de l’huile de thé des bois. J’avais plus ou moins l’idée de la construction… et les toiles sont restées un bon trois mois à me regarder en silence.
Les chardonnerets élégants sont des oiseaux que je n’ai pas eu la chance d’observer, mais qui sont justement assez élégants. Les fleurs, les montres de poche, la clé, la chaise, ce sont encore des symboles puissants. Au finale, la chanson de Pellerin m’a guidée. Une chanson sur le deuil et le souvenir que la personne qui disparaît laisse derrière elle.
Pourtant
2022, 30 x 30 po, Techniques mixtes sur toile.
Cette toile est sur le sujet de l’inquiétude. Celle-ci n’ajoute rien aux jours de notre vie. Les fleurs qui poussent sont si jolies, pourtant elles ne s’inquiètent jamais. Les oiseaux volent en toute saison sans se soucier de ce qu’ils mangeront. Inspirée de ce verset dans la Bible :
« Regardez les oiseaux. Ils ne sèment pas, ils ne moissonnent pas. Ils ne mettent pas de récoltes dans les greniers. Et votre Père qui est dans les cieux les nourrit! Vous valez beaucoup plus que les oiseaux! Ce n’est pas en vous faisant du souci que vous pouvez ajouter un seul jour à votre vie! Pourquoi alors vous faire du souci pour les vêtements? Observez les fleurs des champs, regardez comment elles poussent. Elles ne filent pas et elles ne tissent pas. »
Matthieu 6:26-28 PDV2017
Pour ce projet, j’ai fait un fond en explorant les motifs, le transfert d’image avec de l’huile essentielle de thé des bois, le collage de fleurs, de morceaux de papier et de vieilles lettres. Lorsque mon fond était terminé, j’ai exploré sur l’ordinateur. Je me suis fait plusieurs plans et finalement la construction s’est imposée d’elle-même. Les couleurs très saturées et joyeuses sont là pour être optimiste.
« And you know, you’ll be all right, this is not the end” - Gungor
Cette toile est sur le sujet de l’inquiétude. Celle-ci n’ajoute rien aux jours de notre vie. Les fleurs qui poussent sont si jolies, pourtant elles ne s’inquiètent jamais. Les oiseaux volent en toute saison sans se soucier de ce qu’ils mangeront. Inspirée de ce verset dans la Bible :
« Regardez les oiseaux. Ils ne sèment pas, ils ne moissonnent pas. Ils ne mettent pas de récoltes dans les greniers. Et votre Père qui est dans les cieux les nourrit! Vous valez beaucoup plus que les oiseaux! Ce n’est pas en vous faisant du souci que vous pouvez ajouter un seul jour à votre vie! Pourquoi alors vous faire du souci pour les vêtements? Observez les fleurs des champs, regardez comment elles poussent. Elles ne filent pas et elles ne tissent pas. »
Matthieu 6:26-28 PDV2017
Pour ce projet, j’ai fait un fond en explorant les motifs, le transfert d’image avec de l’huile essentielle de thé des bois, le collage de fleurs, de morceaux de papier et de vieilles lettres. Lorsque mon fond était terminé, j’ai exploré sur l’ordinateur. Je me suis fait plusieurs plans et finalement la construction s’est imposée d’elle-même. Les couleurs très saturées et joyeuses sont là pour être optimiste.
« And you know, you’ll be all right, this is not the end” - Gungor
Le fil et Perdue entre le temps et les souvenirs
Le fil, 12 x 36 po, Techniques mixtes sur toile, 2022.
Une réflexion sur la vie, sur la mort, sur le fil qui tient tout cela ensemble. La toile me fait penser à la chanson, Le fil de Mes aïeux.
Ta survie ne tient qu'à un fil
Les mailles qui tissaient mon destin
Se détricotent dans tes mains
Le fils du roi s'en va chassant
Avec son grand fusil d'argent
De mes yeux sortent des diamants
Et de mon bec l'or et l'argent
L'or et l'argent
J’ai lu avec mon fils plusieurs livres d’Élise Gravel sur les corbeaux. Puis, je suis tombé sur une image rétro de corbeau dans mes recherches picturales. Cette image s’est collée à moi pour plusieurs œuvres. L’image et la construction de l’œuvre se sont imposées. La beauté de la jeunesse entourée de fleurs. Le corbeau aux yeux de diamants qui mord dans son bec le fil doré de la vie. Dans ma tête, il y a l’image vivide des Moires de la mythologie grecque. Celles-ci coupaient le fil de vie. Le ciseau est là prêt à couper ce fil. La jeunesse est éphémère. Les fleurs peintes proviennent de mon imagination. Celles qui sont collées sont des découpages de revues de graines de fleurs.
Perdue entre le temps et les souvenirs, 24 x 36 po, Techniques mixtes sur toile, 2022.
Les souvenirs sont des perles sur un collier. Ce collier si fragile ne tient qu’à un fil. Une réflexion sur la maladie d’Alzheimer, la vie et la mort.
Le corbeau est un symbole de la mort, mais aussi un oiseau qui collectionne les objets brillants. Il tient le fil dans son bec. Le fil contient à la fois les perles et la clé. Une fillette semble apeurée et perdue.
Après Le fil, je voulais encore peindre ce corbeau. Au début, j’avais un plan avec un portrait de jeune femme. Peu à peu ce portrait s’est effacé sous les couches de peinture et de collage. Les perles, la clé, les ciseaux sont des symboles puissants dans mon imaginaire. À la fin, il ne manquait que quelque chose pour tisser mes idées qui partaient dans tous les sens sur la toile, le fil est apparu.
Une réflexion sur la vie, sur la mort, sur le fil qui tient tout cela ensemble. La toile me fait penser à la chanson, Le fil de Mes aïeux.
Ta survie ne tient qu'à un fil
Les mailles qui tissaient mon destin
Se détricotent dans tes mains
Le fils du roi s'en va chassant
Avec son grand fusil d'argent
De mes yeux sortent des diamants
Et de mon bec l'or et l'argent
L'or et l'argent
J’ai lu avec mon fils plusieurs livres d’Élise Gravel sur les corbeaux. Puis, je suis tombé sur une image rétro de corbeau dans mes recherches picturales. Cette image s’est collée à moi pour plusieurs œuvres. L’image et la construction de l’œuvre se sont imposées. La beauté de la jeunesse entourée de fleurs. Le corbeau aux yeux de diamants qui mord dans son bec le fil doré de la vie. Dans ma tête, il y a l’image vivide des Moires de la mythologie grecque. Celles-ci coupaient le fil de vie. Le ciseau est là prêt à couper ce fil. La jeunesse est éphémère. Les fleurs peintes proviennent de mon imagination. Celles qui sont collées sont des découpages de revues de graines de fleurs.
Perdue entre le temps et les souvenirs, 24 x 36 po, Techniques mixtes sur toile, 2022.
Les souvenirs sont des perles sur un collier. Ce collier si fragile ne tient qu’à un fil. Une réflexion sur la maladie d’Alzheimer, la vie et la mort.
Le corbeau est un symbole de la mort, mais aussi un oiseau qui collectionne les objets brillants. Il tient le fil dans son bec. Le fil contient à la fois les perles et la clé. Une fillette semble apeurée et perdue.
Après Le fil, je voulais encore peindre ce corbeau. Au début, j’avais un plan avec un portrait de jeune femme. Peu à peu ce portrait s’est effacé sous les couches de peinture et de collage. Les perles, la clé, les ciseaux sont des symboles puissants dans mon imaginaire. À la fin, il ne manquait que quelque chose pour tisser mes idées qui partaient dans tous les sens sur la toile, le fil est apparu.
Le temps d'Alice
2023, 16 x 20 po, Techniques mixtes sur toile.
Alice au pays…de ses pensées. Tic-tac, tic-tac, le temps avance.
J’ai réutilisé une toile qui trainait. Je n’arrivais à rien avec mon fond de lavande et cette petite princesse avec son lapin. La solution est apparue d’elle-même plusieurs mois plus tard. C’est Alice.
Alice au pays…de ses pensées. Tic-tac, tic-tac, le temps avance.
J’ai réutilisé une toile qui trainait. Je n’arrivais à rien avec mon fond de lavande et cette petite princesse avec son lapin. La solution est apparue d’elle-même plusieurs mois plus tard. C’est Alice.
Le cours de mes pensées
2021, 17x21 (Encadrement)
Cette œuvre représente tout ce qui peut se dérouler dans l'esprit de quelqu'un, un brouhaha émotionnel, une charge mentale. On y voit des souvenirs, des désirs de liberté, des rêves, etc.
Pour ce projet d’aquarelle, je suis partie de plusieurs images transférées et ainsi que plusieurs images que j’ai peintes et dessinées. Les dames se protègent de cette charge mentale avec leur parapluie.
Cette œuvre représente tout ce qui peut se dérouler dans l'esprit de quelqu'un, un brouhaha émotionnel, une charge mentale. On y voit des souvenirs, des désirs de liberté, des rêves, etc.
Pour ce projet d’aquarelle, je suis partie de plusieurs images transférées et ainsi que plusieurs images que j’ai peintes et dessinées. Les dames se protègent de cette charge mentale avec leur parapluie.
Exposition Virtuelle 2023: Pro Gallery
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